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En région parisienne, les mises en vente d’immeubles augmentent depuis la crise sanitaire
Nous le constatons clairement : les interrogations sur la meilleure façon de vendre des immeubles sont en progression ces derniers mois.
La crise sanitaire et économique explique ce mouvement à travers plusieurs biais :
- Souffrant de la crise (baisse de revenus, par exemple), des propriétaires ont besoin de trésorerie. La vente de leurs immeubles peut résoudre leurs soucis financiers ;
- Faisant face à des loyers impayés, d’autres propriétaires veulent se débarrasser de biens. Les indivisions familiales sont notamment concernées lorsque certains membres de la famille ne peuvent faire face aux charges des immeubles...
- La crise incite à la réalisation de bilans patrimoniaux et à une réorganisation de l’allocation d’actifs. Que ce soit par besoin de trésorerie ou par calcul financier (il faut savoir prendre ses plus-values !), vendre un immeuble peut être judicieux.
Parallèlement à l’accroissement du nombre de vendeurs potentiels, on assiste à une augmentation d’acheteurs intéressés par ce type de biens. Pourquoi ? Là encore en raison de bilans patrimoniaux concluant à un besoin de diversification du patrimoine, via un agrandissement de la part « pierre » à côté d’actifs financiers chahutés. Par ailleurs, les investisseurs institutionnels (SCI, SCPI, foncières) recherchent des biens à acquérir. Les immeubles vides ou occupés les intéressent. Le cas échéant, ils feront des travaux avant de les mettre en location.
Pourquoi la typologie des immeubles vides ou occupés avec une vente en bloc ou à la découpe intéresse-t-elle particulièrement les investisseurs (y compris ceux à la recherche de locaux commerciaux) ? Réponse dans notre article dédié « Les immeubles aussi sont recherchés par les investisseurs ! ».
Par Kevin Uzan, fondateur associé chez Commerce Immo.